Hoshii Miki, The Idolm@ster

Fiche du Personnage

Surnom(s): Tous l'appellent Lizzy... Sauf sa prof de musique, le Directeur et ceux qui veulent l'embêter (quoique ces deux dernières nominations puissent êtres rassemblées) l'appellent Lizbeth.
Dieu possesseur : Tefnout
Pouvoir(s) :
- Peut se transformer en lionceau femelle.
- Peut provoquer une relative sécheresse ou inondation (mal maîtrisé)
Age: Quinze ans
Date de naissance : Six juillet
Nationalité: Britannique et Irlandaise
Lieu de naissance : Dans un hôpital de Dublin, puis elle a vécu quelque part dans le Kent dans son orphelinat et enfin à Londres
Emploi/Classe: Seconde
Groupe: Rives du Nil
Autres:

Test de Roleplay

(Ca doit faire, hum, une quarantaine ou une cinquantaine de lignes ? Flemme de compter. Comme vous l'aurez aussi remarqué, j'ai eu la flemme de refaire un RP avec Lizzy et j'ai simplement copié un fait sur un autre forum. Bref.,]


"Oh non", avait pensé Akiko Aoki en écarquillant ses grands yeux chocolat quelques semaines auparavant quand le professeur de sport leur avait annoncé quel serait le teneur du cours de ce trimestre. "Tout mais pas ça."

Afin de comprendre sa réaction, il faut d'abord savoir une chose sur la famille Aoki. C'est qu'ils étaient tous sportifs - un de ses frères avait même poussé le vice jusqu'à en faire son métier, non mais vous vous rendez compte du scandale ? - mis à part elle, évidemment, sinon il n'y aurait pas d'histoire. Bref, son père avait été champion de canoë kayak - si on peut appeler ça un sport -, avant de se lancer dans le basket ball lorsqu'il avait été trop vieux pour être compétitif. Discipline que ses frères s'étaient empressés d'exceller, bien entendu, et dans laquelle Etsuko - sa demi sœur, enfin, vous suivez ?- était également brillante. Malheureusement Aki n'avait pas daigné respecter la tradition familiale et avait très vite affiché à la fois problèmes de coordination et peur phobique des ballons, malgré tous les efforts que sa famille avait déployé avant de la déclarer cas désespéré.

Bref, on pouvait comprendre que le basket n'était pas vraiment le hobby d'Akiko. Voire même sa bête noire. Comme tous les cours dits "d'éducation physique et sportive", qu'elle avait secrètement rebaptisé "torture abrutissante afin d'affaiblir notre volonté et ainsi pouvoir contrôler nos esprit", ce qui était certes un peu long.

Mais ça, c'était jusqu'à ce qu'elle le trouve.
L'Endroit avec un grand E.
Que les êtres impurs appelaient "sous les gradins".
Ainsi, dans cet endroit d'une propreté douteuse où les cheerleaders avaient coutume perdre leur virginité, chaque cours de sport, Akiko se réfugiait après l'appel (elle n'en ressortait que pour les évaluations. En fait, elle doutait même que son professeur se souvienne de son visage.)
Enfin, jusqu'à ce qu'un kisama de petit génie s'aperçoive qu'on pouvait les replier.
Ce qui forçait donc Akiko à, si, n'ayons pas peur de le dire, faire du sport toutes les semaines. Et à augmenter considérablement sa dose d'anti dépresseurs au passage - mais non, ne vous inquiétez pas, c'est juste une image.

Bref, c'est en sachant qu'elle serait obligée de courir après un ballon comme un chien deux heures dans l'après midi qu'une jeune fille aux cheveux châtains considérablement en pétard s'était réveillé ce matin. Au bout dune vingtaine de minutes d'intense préparation mentale, elle avait enfin réussi à se lever, apprivoiser sa tignasse matinale, se laver, enfiler l'uniforme - avec un foulard rouge et son bracelet de force des mauvais jours - et descendre manger avec un air à peu près civilisé.

Le dessin - enfin, excusez-moi, les cours - se déroulèrent tranquillement ce matin-là. Rattrapage du sommeil perdu en maths - "de toute façon c'est de la géométrie" - mais pas trop quand même, elle avait une réputation de fille sage à tenir, puis participation intense durant ses deux heures de langues - sisi, elle avait même levé la main une fois, vous vous rendez compte ? - avant de se précipiter en Japonais, et enfin de manger, ce qu'elle avait attendu toute la journée, puis aller en sport, ce qu'elle avait moins attendu.

Et après avoir enfilé un jogging informe dans des vestiaires qui sentaient la sueur et le déodorant bon marché, avoir attaché ses cheveux châtains foncés en une queue de cheval lâche, avoir fait mine d'écouter les instructions du professeur en cherchant un coin tranquille où se cacher, puis fait un rapide footing d'échauffement, elle avait vu le petit coin sombre quasiment invisible dans un, eh bien justement, un coin du gymnase. Certes, Maiko l'avait aperçu en quelques minutes quand Aki avait eu besoin de plusieurs cours, mais on ne pouvait pas non plus lui demander d'être intelligente. Ce fut donc après être allée avec sa discrétion habituelle dans le nouvel Endroit - c'est à dire qu'il avait fallu un miracle, alias une démonstration de testostérone masculine, pour passer inaperçue - qu'elle se rendit compte d'une faille dans son plan.

Il n'était pas prévu qu'il y ait quelqu'un d'autre là-bas.
Une fille, qui semblait plus âgée, certainement deux ou trois ans de plus, avec des cheveux et des yeux du même bleu électrique presque douloureux tant il était vif. Certainement des lentilles et une teinture, il était rare qu'une Japonaise ait les yeux bleus (d"habitude c'était plutôt noir ou marron foncé, avec des cheveux aile de corbeau. La plupart du temps Akiko faisait tâche dans cette uniformité avec ses cheveux châtains et ses yeux chocolat au lait, et les vieilles grand-mères la regardaient d'un air pincé, comme si elle avait choisie d'être métisse), et ces cheveux avaient certes l'air naturel mais étaient contraires aux lois élémentaires de génétique (que la brune ne connaissait pas, bien entendu). En plus, ils avaient l'air si longs, comme si l'inconnue s'était fait des implants ou un truc du genre. L’adolescente rosit en se rendant compte que l'autre était plutôt jolie.
Enfin bref.
C'était apparemment le moment de montrer ses compétences en discussion avec les inconnus.

- Euh euh euh... Bon... Jour ? Tenta Akiko en priant pour que la fille aux cheveux bleus n'essaye pas, pitié, n'essaye surtout pas de démarrer une conversation.